ABOUT

Traces, imprints, and memory are Zoé Vayssières’s inspiration. She is a French artist, born in Paris in 1971, and a graduate of ENSAD (The National Superior School of Decorative Arts, Paris). After working as Art Director in the world of art and fashion for 15 years, she moved to Shanghai in 2013.
In China, she developed her work as a sculptor and honed her bronze techniques. She received several large-scale public commissions, including one from the city of Shanghai, now installed at the Jing’an International Sculpture Park (2018), where she is the only Western woman featured alongside artists such as Arman and Wim Delvoye.

Zoé questions the selections and distortions that our collective memory makes. She brings names and words back into public space through two mediums: bronze sculptures and chalk-based performances. One anchors memory; the other lets it fade. One is permanent, the other ephemeral: Echoes of how human memory works.

Sculptures/ Trained in both art and typography, she engraves forgotten names and words into folds of bronze or copper. Her large-scale public sculptures are often site-specific and language-based. In France, she was selected for Parcours Saint-Germain with an outdoor bronze sculpture, Plis de la mémoire, later acquired by the Domaine de Chaumont, where it has been permanently installed since 2021. Indoor, she presents copper installations invited for a solo exhibition at Palazzo Contarini Polignac (Venice, 2022), followed by presentations in group shows in France (2023). Most recently, the artist received a state commission from the city of Châtenay-Malabry for a large-scale bronze sculpture, inaugurated in 2025.

Performances/ In parallel, Zoé leads ongoing performances around the theme of Les Éclipsées—a long-term project that reveals forgotten names of talented women eclipsed from history and to bring them back into public space. She regularly activates this series, with recent performances at Centre Pompidou or MAM (Musée d’Art Moderne de la ville de Paris). In each case, 100 forgotten names are traced in silence, with chalk, in a collective gesture that connect the present to the echoes of the past—an ephemeral act meant to plant the seeds of memory in the minds of the public.

Links to some performances
https://zoevayssieres.com/wp-content/uploads/2022/11/Film-Happening-Eclipsees-Pomidou-IRCAM-21.05.22-HD.mp4
https://zoevayssieres.com/wp-content/uploads/2024/09/ZOE-Performance-MAM-musique-%C2%A9kaluptomusic-L.mp4
https://zoevayssieres.com/wp-content/uploads/2025/03/Film-Happening-2025-Eclipsees-Condorcet-08.03.25-L.mp4

Latest Residencies/
In 2024, Zoé was invited as an Executive Fellow at Harvard University (Boston, USA) to further her research on memory and disappearance (her fellowship has since been renewed for 2026). The idea is to read the archives through today’s lens—not as a historian, but as an artist—finding names and words that have long been overlooked. This process is made possible through a partnership with one of the world’s most advanced AI data labs, the D^3 Institute. In 2026, this project continues with the Sorbonne University, in Paris.

In 2025, Zoé was invited to Kuala Lumpur to open new lists of overlooked women from Malaysia and Indonesia. The project involved extensive research into local memory in collaboration with historians, culminating in a public performance at the iconic Merdeka Square, with the support of the female Mayor.

自2013年来,Zoé Vayssières就一直居住在上海,

在这个日新 月异的城市里不断找寻灵感,制作了众多的青铜艺术雕塑作品 (限量版8件)。Zoe毕业于巴黎国立高等美术学院,

曾就职于巴黎的艺术和时尚领域,担任艺术总监15余年。

出于对表现形式 的热爱,她把对雕塑形式和其反形式的推崇融 入到她的各个作品中。

 

物体志

我将日常物品转变成永恒的雕塑。住在上海,我随时都看到身边的东西在消失着,我想让人们注意到这些正在消失的日常物

件和它们承载的记忆。上世纪50年代,巴黎也经历着同样的以新换旧,拥抱现代化的 进程。在此期间,摄影师们用相机永恒地定格了这个城市中消 逝的美丽。我的父亲就是这样一名摄影师,我童年的房间里照 片就是墙纸,布满了我的记忆。正因如此,就像摄影师拍摄照片一样,我现在致力于制作我 的“物件志”。我收集各种手工制品, 例如矮凳,篮子,门楣 和砖头,我把它们翻模制成铜雕,让它们在我这里得到永生。

我在这些选做成铜雕的物件上刻上一句话,捕捉住它们自身的 记忆。

Zoé Vayssières est une artiste française, diplômée de l’ENSAD (École nationale supérieure des arts décoratifs). Après 15 ans de direction artistique dans le monde de l’art et de la mode, elle part vivre à Shanghai en 2013. En Chine, elle développe un travail de sculptrice et s’initie aux techniques du bronze. Sa visibilité s’accroit avec des commandes publiques et monumentales, notamment au Jing’an Sculpture Park (Shanghai, 2018) où elle est la seule femme occidentale représentée aux côtés d’Arman ou de Wim Delvoye ; ou encore à Wuhan, une commande de Laurent Burelle pour le centre de R&D du groupe Plastic Omnium.

Zoé questionne notre mémoire collective, son tri et ses déformations. Elle ramène des noms et des mots oubliés dans l’espace public à travers deux médiums : des sculptures en bronze et des performances à la craie. Reflets des fonctionnements de la mémoire : l’une s’ancre dans le temps, l’autre s’estompe. L’une est permanente, l’autre éphémère.

Sculptures / Formée en art et typographie, Zoé grave des noms et mots oubliés dans les plis du bronze ou du cuivre. Tenante de l’art narratif, elle utilise un vocabulaire minimaliste qui dialogue avec le lieu prolongeant son travail sur la disparition et la trace. De retour en France, sa sculpture « Plis de la mémoire » est exposée dans le cadre du Parcours Saint-Germain (quai Malaquais, à Paris) puis au Domaine de Chaumont, où elle est installée de façon permanente depuis 2021. En 2022 et 23, elle présente des installations en cuivre à l’occasion d’un solo show au Palazzo Contarini Polignac (Venise, Italie), puis dans des expositions collectives en France. En 2025, elle reçoit une commande publique pérenne de la ville de Châtenay-Malabry, pour une sculpture grand format en bronze.

Performances / En parallèle, Zoé mène des performances autour du thème des Éclipsées, un projet au long cours qui révèle les noms de femmes talentueuses éclipsées de l’Histoire et les ramène dans l’espace public. Elle active régulièrement ces performances comme au Centre Pompidou (2022) ou au MAM (Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, 2024). À chaque fois, 100 noms oubliés sont tracés au sol, à la craie, dans un acte collectif qui relie le présent aux échos du passé – un geste éphémère, la pluie et les pas œuvrant, le public devient le gardien de ces noms disparus.

Liens à quelques performances
https://zoevayssieres.com/wp-content/uploads/2022/11/Film-Happening-Eclipsees-Pomidou-IRCAM-21.05.22-HD.mp4
https://zoevayssieres.com/wp-content/uploads/2024/09/ZOE-Performance-MAM-musique-%C2%A9kaluptomusic-L.mp4
https://zoevayssieres.com/wp-content/uploads/2025/03/Film-Happening-2025-Eclipsees-Condorcet-08.03.25-L.mp4

Dernières résidences /
En 2024, Zoé est invitée comme ‘Executive Fellow’ par l’Université d’Harvard Harvard (Boston, USA) afin d’approfondir ses recherches sur la mémoire et l’effacement (Fellowship renouvelé pour 2026). L’idée est de lire, ‘retraduire’, les archives à travers un prisme actuel, non pas en tant qu’historienne, mais en tant qu’artiste, à la recherche de noms et de mots qui ont longtemps été négligés. Ce processus est rendu possible grâce à l’IA, en partenariat avec un des dataLabs les plus avancés en IA : le D^3 Institute. En 2026, ce projet se poursuit avec l’université de la Sorbonne, à Paris.

En 2025, Zoé est invitée à Kuala Lumpur afin d’ouvrir de nouvelles listes de femmes malaisiennes et indonésiennes. Le projet a nécessité des recherches en amont en collaboration avec des historiens locaux, et s’est conclu par une performance publique sur l’emblématique place Merdeka sous l’égide de la maire.